


ABOUT
Monika Nowak’s pop art masterpieces are explosions of creativity and imagination – intuitive, energetic and original. While her subjects display the attributes of pop culture’s classic heroines, being beautiful, provocative, powerful, humorous or stylish, they are also the product of her personal vision with contradictory traits such as fragility, sweetness and a lyricism. Their ‘comic strip’ origins link them to our childhood memories, adding an extra layer of nostalgia to render these works pop art at its most powerful.
Monika’s work inhabits a fantastical narrative landscape which abounds in fascinating colours, tributes and tropes. She almost overplays the femininity of the individuals she represents, making us question what it means to be a woman in the modern world. Each piece offers both a critique of society and an affirmation of the artist's fierce desire to imprint her personality on what she describes as a “chaotic, saturated and obsessive world”.
Working closely with a fashion photographer and makeup artist, Monika discusses her initial ideas for a painting or a series before choosing a model and setting up a photo shoot. She then orients the shoot according to her plans, but this is only the beginning of the creative process. The session provides a starting point as even while it is happening, her ideas begin to transform and take flight. She uses the photographs as source material, combining elements from different pictures, exaggerating certain aspects yet retaining a certain overall realism. In this way she creates what she describes as an ‘idea’ of the feminine.
Monika is passionate about human rights and uses her artworks to express her strong views about the status of women all over the world. She believes that it is important for art to promote the freedom of women, to show them acting outside social constraints. To do this, she plays with colour and design in unexpected ways, for instance, she may give her subject blue skin, making her appear like a deity emerging from the water; the use of the colour blue makes the character unplaceable, belonging both everywhere and nowhere, “building a bridge between all the populations and cultures of the globe.” There is no aggression in her work however, as she explains: “We artists are peaceful warriors, our talent and the strength of our expression are our weapons of massive conviction. We can only fight peacefully if we place the idea of the human being, their dignity and their freedom, very high.
My heroines do not wear armour, but do battle with their ideas, placing themselves among men and not above them, in fields of science, literature or social justice.” Monika was born in the centre of France into a family of Polish artists. Her mother, an actress in a theatre group in Krakow, was the original model in her gallery of substantial modern women, alongside rock musicians, sci fi characters, and the heroines from the films of Alfred Hitchcock. After graduating from the prestigious Universities of Beaux-Arts and the Ecole Supérieur des Arts et des Industries Graphiques (University of Graphic Arts) in Paris, she worked as a Creative Director for several global media groups before choosing to pursue life as a fine artist. She now lives and works in Paris and has exhibited her work successfully, first in France, then later in Europe, the US and the Middle East.

Les oeuvres de Monika NOWAK sont issues de la scène artistique néo-pop contemporaine.
Héroïnes inspirées du cinéma fantastique, comics popularisés par la bande dessinée américaine, les femmes sexy-pop qui se révèlent dans les oeuvres de Monika Nowak sont inspirées de la girl culture qui fait de la femme un objet marketing sexy. Chimères provocatrices et rebelles habillées d’onomatopées et de couleurs elles offrent un terrain narratif fantasmé.
La femme au centre de son œuvre est une héroïne des temps modernes, à la fois provocatrice et séductrice en dehors des contraintes sociales.
Ces filles qui surjouent ce qu’on leur reproche d’être, dévoilent leur féminité exacerbée à notre regard et nous font prendre conscience que la liberté n’est pas une image mais une volonté.
Les créations de Monika Nowak sont une exploration de son intuition : énergique, volontaire, indépendante. Elle exprime à travers ses héroïnes sexy-pop une certaine vision à la fois forte et fragile de la femme d’aujourd’hui.
Monika Nowak vit et travaille à Paris, Ses œuvres sont exposées dans le monde entier.

"La sincérité est la condition essentielle de l’art, c’est ma vérité également, que ce soit dans les rapports humains ou dans l’art. On ne touche que dans la vérité".
Avant d’être artiste, vous travailliez dans la publicité. Qu’est-ce qui vous a poussée à ce changement ?
Je préfère parler d’évolution plutôt que de changement. Beaucoup d’artiste viennent du milieu de la publicité ou de l’illustration presse, Andy Warhol pour ne citer que le plus célèbre.
Vous créez pour les autres, vos clients ; et puis un jour vous avez envie de créer pour vous seul de donner corps à une œuvre libre avant d’oser partager et d’ouvrir cette création à un public plus large. Le tout est d’oser. Je peins depuis longtemps, depuis toujours bien avant que de travailler dans la communication. Tant d’univers se bousculaient dans ma tête et demandaient à naitre qu’il était temps de les laisser vivre.
Expliquez-nous comment se crée une œuvre de Monika Nowak ? Quelles sont les différentes étapes ?
Tout commence par la photo. Je travaille avec un ami photographe de mode équipé de son propre studio à domicile. Une maquilleuse professionnelle nous accompagne parfois. J’évoque avec lui mes idées (ce qui donne lieu à des discussions entre rire et délires) puis nous prenons date pour un shooting.

J’assiste à la séance, je l’oriente dans ma façon de voir les choses mais ce n’est qu’un début car l’idée de départ se transforme en cours de séance et vole des ses propres ailes, la création n’est pas une formule mathématique figée.
Les photos issues de ces séances sont réinterprétées à ma manière, j’opère alors des métamorphoses en découpant la bouche de l’une avec les yeux de l’autre. En exagérant certains aspects de la féminité, tout en conservant un certain réaliste d’ensemble, je recrée une sorte de chimère idéale et imaginaire.
Vos œuvres mettent en avant principalement des figures féminines, quel est le message que vous souhaitez faire passer ?
A l’heure où la femme est stigmatisée pour le désir qu’elle suscite, où le droit des femmes régresse partout dans le monde, je ne peux rester inerte.
Je crois qu’il faut croiser ce combat-là et celui tout aussi dangereux contre un consumérisme qui transforme les femmes en objets de consommation.
Mes héroïnes sont à la fois une critique de la société et une affirmation de ma volonté d’évoquer la liberté dans un monde chaotique, saturé et obsessionnel. Mon héroïne est une femme puissante, maîtrisant sa séduction. Contemporaine volontiers provocatrice et rebelle, en même temps que déesse ou lolita fantasmée, elle représente la femme libre hors des contraintes sociales.

Elle a souvent la peau bleue comme une divinité sortie des eaux , sa couleur permet de jeter un pont entre toutes les populations et les cultures du globe. Elle porte sur la peau des onomatopées et s’habille de couleurs en fonction de l’humeur du jour.
Nous les artistes sommes des guerriers pacifiques, notre talent et la force de notre expression sont nos armes de conviction massive. Nous ne pouvons porter un combat pacifique que si nous plaçons très haut l’idée de l’être humain, de sa dignité et de sa liberté.
Aujourd’hui, les héroines ne portent plus d’armures, elles vont au combat avec leurs idées. Elles publient des livres qui bousculent, font des tableaux qui interpellent. Elles prétendent se placer parmi les hommes et non pas au-dessus. Elles sont admirées et parfois héroïsées quand les récits racontent les combats scientifiques de Marie Curie, ou les engagements sociaux de Simone Veil. Elles tentent une aventure sociale en fonction de leurs propres choix.
Mes chimères, ces filles qui surjouent ce qu’on leur reproche d’être, offrent leur féminité exacerbée et nous font prendre conscience que la liberté n’est pas une image mais une volonté.
Comment imaginez-vous votre art dans 10 ans ? Quelles évolutions, quels changements… ?
Je n’aime pas me projeter trop loin dans le temps. Je ne crois pas aux visions futures. Mais laissez-moi 10 ans pour y réfléchir et de temps en temps je vous dirais si j’avais vu juste…